16 mars 2021

Jean-Pierre AMÉRIS aux Jeudis de l’ESRA – 11 mars 2021

Le réalisateur Jean-Pierre AMÉRIS a rencontré les étudiants de l’ESRA à l’occasion des Jeudis de l’ESRA le 11 mars 2021.

Jean-Pierre AMÉRIS commence à apprécier le cinéma à l’adolescence, les salles de cinéma sont pour lui un abri dans lequel se cacher et s’évader. Victime de phobie sociale et d’une timidité excessive, il aime les grandes histoires et la vie par procuration qu’offrent le cinéma. Il a l’envie de filmer le vivant pour en garder une trace et s’achète une caméra pour filmer ses grands-parents. Jean-Pierre AMÉRIS réalise de nombreux films amateurs pendant son adolescence et intègre une formation au CLCF. En parallèle, il écrit un court-métrage qu’il auto-finance et propose à une production lyonnaise. Il poursuit ensuite ses études à l’IDHEC, où il s’ouvre aux différents métiers du cinéma, et acquiert des compétences plus techniques. Son court-métrage Interim est récompensé par le Grand Prix du Festival de Clermont Ferrand en 1987, puis, en 1992 il réalise son premier long-métrage Le Bateau de mariage.

Dotée d’une grande sensibilité et d’une empathie pour le genre humain, ses films l’ont guidé vers des environnements différents, tels qu’un centre de soin palliatif, une prison ou encore auprès de religieuses pour Marie Heurtin qu’il a abordé avec les étudiants. Avec 7 ans d’écriture et de recherches, il a rencontré des difficultés pour trouver un financement pour ce film qui raconte l’histoire d’une jeune fille sourde et aveugle de naissance. Jean-Pierre AMÉRIS aime nourrir ses fictions de réel mais sans la volonté de réaliser des documentaires.

Le réalisateur a également évoqué avec les étudiants les castings de ses films et l’étincelle dont il a besoin lors de la rencontre avec un acteur. Pour Les Émotifs Anonymes, il a suivi son intuition et a directement senti que Benoît Poelvoorde était la bonne personne pour ce rôle. Pour lui, l’affecte et la confiance entre le réalisateur et l’acteur est primordiale, il doit exister un désir d’être filmé et de se laisser filmer. Jean-Pierre AMÉRIS prend beaucoup de plaisir à choisir les costumes, il se sent plus metteur en scène qu’auteur, il a besoin d’imaginer les scènes, de voir comment elle vont se dérouler.

 


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