23 septembre 2019

Smail BELDJELALIA (DHEC 2017) réalise « Vivre (presque) comme les autres »

Smail BELDJELALIA (DHEC 2017) réalise le documentaire Vivre (presque) comme les autres dont la première projection aura lieu samedi 6 juillet de 10h à 12h au 16ème congrès mondial de l’IRTA.

Vivre (preque) comme les autres met en lumière la vie des enfants et adultes atteints d’insuffisance intestinale, et traités par nutrition parentérale ou transplantation. Une condition méconnue du public à laquelle le réalisateur souhaite sensibiliser en plongeant les spectateurs dans la vie de 8 familles touchée par cette maladie.

Précédemment, Smail BELDJELALIA a collaboré avec l’auteure Valérie SEGUIN pour la réalisation d’un documentaire inspiré de son livre « Les trois jours et demi après la mort de mon père » (Edition les Arènes).

La présentation et la projection de Vivre (presque) comme les autres auront lieu à l’Institut des Cordeliers, 21 rue de l’Ecole de médecine, 75006 Paris.

Entrée gratuite sur réservation par mail à l’adresse vali_h_j@yahoo.fr

Synopsis
L’insuffisance intestinale est une condition méconnue du public, caractérisée par l’incapacité de l’intestin à assurer ses fonctions d’assimilation des nutriments. Les causes principales sont le grêle court (après résection l’intestin grêle pour causes variées), les maladies de la motricité intestinale (maladies touchant les nerfs ou les muscles de la paroi digestive, telles que maladie de Hirschsprung étendue, ou la pseudo obstruction intestinale chronique), et les maladies de la muqueuse intestinale (maladies affectant les entérocytes, cellules bordant la muqueuse). L’insuffisance intestinale chronique est une maladie rare, qui toucherait entre 370 et 530 patients adultes en France. Chez l’enfant, les nouveaux cas de grêle court (principale cause d’insuffisance intestinale chronique chez l’enfant) sont difficiles à chiffrer et seraient compris entre 150 et 9000/an. Les conséquences sont un retard de développement et de croissance, et une malnutrition pouvant conduire au décès. Le traitement de première intention de l’insuffisance intestinale chronique repose sur la nutrition parentérale, qui consiste à apporter les nutriments par voie veineuse , via un cathéter central ou une chambre implantable ou une fistule artério-veineuse. La perfusion est branchée chaque soir et débranchée le matin. Ce traitement, qui nécessite des soins complexes et méticuleux (du fait notamment du risque infectieux), est initié à l’hôpital où il est enseigné au patient lui-même ou sa famille, puis est réalisé à domicile, parfois de façon très prolongée en cas d’insuffisance intestinale irréversible. En cas de complication grave de la nutrition parentérale menaçant le pronostic vital, la transplantation intestinale (souvent associée à la transplantation hépatique ou à la transplantation d’un bloc multiviscéral) offre une deuxième chance de vie à ces patients . Sur les 30 dernières années, d’importants progrès ont été accomplis dans la prise en charge des patients atteints d’insuffisance intestinale chronique, permettant à la plupart de vivre une vie presque normale.

 


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