Emmanuel MOURET est venu à l’ESRA à l’issue de la projection de son huitième et dernier long métrage, « Caprice« .
Il existe un ton commun à la plupart de ses films : fantaisie, légèreté, poésie. Le cinéaste en est le plus souvent l’un des interprètes, il campe pour l’occasion un éternel adolescent, amoureux, très maladroit, dans la tradition des burlesques ou plus près de nous, d’un TATI ou d’un Pierre RICHARD.
MOURET a dit comment il en est venu à être comédien de ses films, après avoir réalisé un moyen métrage de fin d’études à la Fémis. Puis, comment il a fait la rencontre de Frédéric NIEDERMAYER, qui est resté son producteur tout au long de sa carrière. Il a bien entendu évoqué sa façon de concevoir le cinéma, et a essayé de définir son univers, si personnel. Mais le cinéaste a longtemps parlé de ses influences, notamment celles de Woody ALLEN, pour qui il a une admiration sans bornes.