Arthur Joffé s’est installé dans un amphi très clairsemé, mais avec le désir visible de parler de cinéma, ce qu’il a fait.
Il faut dire que les questions ont été très nombreuses. Si elles ont porté sur des points divers, c’est beaucoup à l’aventure du film que la soirée a été consacrée. Il faut dire que le film projeté, Harem, est de ceux qui ont marqué les esprits. C’est en effet un cas unique, s’agissant d’une lourde production à ambition internationale, avec des stars anglo-saxonnes consacrées… (Ben Kingsley, Nastassja Kinski) que l’on confie à un cinéaste débutant, qui n’a alors réalisé que des courts métrages. Ce qui n’a d’ailleurs pas été sans conséquence sur le plateau, la liberté du cinéaste étant parfois entravée. Ce qui n’a pas empêché Arthur Joffé de faire d’autres films, moins couteux, et donc plus libres. Comme Dominique Besnehard la semaine précédente, notre invité a de son côté posé des questions aux élèves sur leurs motivations et le fonctionnement de l’école…