Dans un amphi comble, Thomas LANGMANN a entamé la nouvelle saison des Jeudis de l’ESRA.
Il n’est pas revenu sur sa carrière d’acteur, pourtant intéressante. Il n’a pas non plus beaucoup parlé de son père Claude BERRI, si ce n’est pour confirmer qu’il avait adopté un certain nombre de ses méthodes de producteur (notamment quand il s’agit de ne pas faire d’économies de bouts de chandelles quand on fait un film, car ce n’est pas ce qu’il coûte qui importe mais surtout ce qu’il rapporte).
Il s’est en revanche largement étendu sur un certain nombre de ses productions personnelles. A commencer par « Mesrine » (L’Ennemi public n°1 et L’instinct de mort) bien sûr, puisque c’était le film qui avait été projeté avant son arrivée. Mais The Artist, Astérix aux Jeux olympiques, Le Boulet ou La Nouvelle guerre des boutons ont également été placés sur la sellette. Pas de grands principes érigés comme des dogmes (à l’exception de deux ou trois saillies joliment troussées, du type « Mon conseil est de ne jamais écouter les conseils », pas de discours théoriques, mais beaucoup d’anecdotes qui ont fini par en dire très long sur le quotidien d’un grand producteur. Notre invité a tenu à répondre à toutes les questions, et nous l’en remercions sachant que la nuit serait longue pour lui, car il est actuellement en montage.